Jean Beaudoin s’est intéressé tout au long de sa vie à promouvoir l’élevage du cheval au Québec. Il fut directeur et/ou président de l’Association Clydesdale du Québec de 1970 à 1994 et directeur au sein de l’Association Clydesdale du Canada de 1987 à 1994. Il a également été directeur du Comité conjoint des races chevalines du Québec de 1989 à 1990.
Lorsqu’en 1975, le gouvernement a cessé la distribution de primes aux éleveurs de chevaux qui gardaient à leur ferme des juments pour la production d’urine servant à la production de pénicilline et de ses dérivés, le cheptel chevalin québécois s’est trouvé menacé de dispersion, voire de disparition. C’est à ce moment que Jean Beaudoin élabora un programme de classes de chevaux attelés dans les expositions agricoles du Québec, programme qui a incité les éleveurs à conserver leurs bons sujets et même à s’en procurer de meilleurs tant dans la province qu’à l’extérieur. Jean Beaudoin a contribué grandement à revitaliser le secteur chevalin au Québec dans la catégorie des chevaux lourds, de certaines races de chevaux légers et de poneys.
D’un commerce agréable et attachant, il a mérité le respect et l’estime de ses confrères et plus spécialement à titre de président des concours de chevaux attelés qu’il a initiés et dirigés tant à Québec qu’à Saint-Hyacinthe, Trois-Rivières, Drummondville, Victoriaville, pour n‘en citer que quelques-uns.
Cette nouvelle forme de participation du cheval dans nos expositions agricoles attire une foule de spectateurs, ce qui se traduit par des hausses significatives de revenus tout en permettant de faire connaître et de revaloriser tout le milieu agricole aux yeux d’une nouvelle clientèle.
Nous croyons que Jean Beaudoin, ex-résidant de Durham Sud, a bien mérité la reconnaissance de sa province et de ses pairs et que son admission au Temple de la renommée de l’agriculture du Québec viendra renforcer la réputation d’excellence des candidats sollicités par ce dernier.