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Couture

Admis en 1997

Joseph-Alphonse Couture

Joseph-Alphonse Couture
1850 - 1922

Joseph-Alphonse Couture, médecin vétérinaire de la ville de Québec, a consacré toute sa vie professionnelle à défendre avec acharnement les intérêts des agriculteurs québécois.  En 1878, il est nommé inspecteur vétérinaire du bétail au port de Québec, puis surintendant de la Quarantaine des animaux de Lévis, organisme dont il favorisera grandement la modernisation.  Au cours d’une carrière étalée sur plus de 45 ans, il occupe entre autres le poste de premier vice-président de l’Association vétérinaire française de Montréal, de vétérinaire en chef au ministère de l’Agriculture et de professeur et directeur de l’École vétérinaire attachée à l’Université Laval.

Principal artisan de l’ouverture des livres généalogiques des vaches et des chevaux canadiens en 1886 et 1889, on le nomme secrétaire à vie de la Société générale des éleveurs de la province de Québec lors du congrès de fondation en 1895.  J.A. Couture est l’initiateur et l’âme dirigeante de cette première association québécoise d’éleveurs.  Tout à tour professeur, journaliste, conférencier, propagandiste et auteur scientifique, J.A. Couture aura comme souci constant de favoriser le regroupement et la coopération des cultivateurs aux fins d’améliorer la santé et la qualité des races animales au Québec.

Son Traité sur l’élevage et les maladies des bestiaux paru en 1882, lequel aborde les questions de santé animale et de génétique, constitue également une première québécoise.  Par ses conférences et ses écrits à caractère scientifique, J.A. Couture peut à juste titre être considéré comme quelqu’un qui a beaucoup accompli pour le développement d’une agriculture progressive au Québec.  Louis de Gonzaque Fortin n’a-t-il pas dit de lui qu’il était un des premiers véritables scientifiques qu’ait connus le Québec?

J.A. Couture fut également un propagandiste hors pair dont l’action va littéralement propulser la Société générale des éleveurs au rang de principal regroupement d’éleveurs du Québec.  Le combat de tous les instants de J.A. Couture pour le progrès de l’agriculture fut toujours porté par un fort sentiment national.  Pour lui, préserver l’intégrité du cheptel canadien c’était aussi lutter pour la préservation de l’identité nationale québécoise.  Défenseur de notre patrimoine vivant et de nos droits, Joseph-Alphonse Couture mérite bien davantage que la part que lui a jusqu’à présent réservée l’histoire.

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