Fils de meunier né à Sainte-Julie-de-Verchères où il réside toujours, Jean-Guy Trudeau fait figure de pionnier dans le domaine de l’exportation du bétail québécois dans le monde entier.

Créée en 1965, son entreprise, Ventes internationales d’animaux - Trudeau Inc., a su se développer et prospérer en dépit des écueils inhérents à ce secteur d‘activité qui en ont fait sombrer tant d’autres.

C’est le potentiel du marché cubain qui a amené Jean-Guy Trudeau à délaisser son premier métier de commerçant local d’animaux pour créer une entreprise d’exportation du bétail. En fait, durant les 25 années qui ont suivi l’établissement de sa compagnie, 40 000 têtes de bétail ont été exportées vers Cuba par le groupe Trudeau.

Depuis les 12 dernières années, les activités d’exportation de Ventes internationales d’animaux - Trudeau Inc. classent cette compagnie parmi les trois premières dans le domaine au Canada. Déjà en 1985, le gouvernement du Québec remettait à cette firme le prix d’excellence pour la meilleure entreprise d’exportation dans le secteur agricole.

Impliquée principalement dans l’exportation du bétail laitier, l’entreprise fait aussi des ventes d’équins, de porcins, d’ovins et de caprins. Ces ventes ont été réalisées dans plus de 50 pays d’Asie, d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Amérique latine.

Pour réussir et progresser dans un domaine aussi difficile et hasardeux que l’exportation d’animaux vifs, il faut non seulement être un administrateur alerte et compétent mais il faut aussi avoir un bon sens du marketing et surtout savoir structurer son entreprise pour parer aux principaux aléas du domaine.

Ainsi, Ventes internationales d’animaux - Trudeau Inc. s’est dotée d’un réseau de représentants dans plusieurs pays du globe et a participé à la formation d’alliances stratégiques là où c’était jugé positif pour la pénétration du marché. Des voyages fréquents de promotion et de recherche de marchés font partie de la stratégie de l’entreprise. Aussi, la participation avec des animaux venant du Québec à des expositions agricoles dans les pays ciblés a été privilégiée pour faire la démonstration de la qualité de notre élevage et de notre savoir-faire.

Jean-Guy Trudeau et les membres de son équipe ont vite compris que la collaboration avec les agences gouvernementales qui négocient les protocoles sanitaires avec les autres pays est une activité vitale pour une entreprise comme la leur. À cet égard, ils n’ont jamais hésité à se joindre à leurs compétiteurs potentiels, c’est-à-dire les autres entreprises canadiennes d’exportation du bétail, pour former des associations qui sont devenues au cours des ans bien structurées et efficaces dans leur travail de lobbying et de collaboration avec les agences gouvernementales impliquées dans tous les aspects de l’exportation. Pour pouvoir mieux gérer les activités de quarantaine et le regroupement d’animaux se qualifiant pour divers marchés, pour répondre le plus efficacement et le plus rapidement possible à des commandes inattendues et pour absorber sans trop de pertes les animaux refusés, la famille Trudeau a fait l’acquisition d’une ferme laitière et d’une ferme de quarantaine où sont logées en moyenne 1000 têtes de bétail laitier de tous âges.

Jean-Guy Trudeau a eu la grande satisfaction de voir ses fils se joindre à l’entreprise et l’épauler avec enthousiasme dans la poursuite de son développement.

Le Québec en général et le domaine de l’élevage des bovins laitiers en particulier ont bénéficié des retombées économiques importantes engendrées par les activités d’exportation de la firme Trudeau. Les activités de l’entreprise ont aussi contribué de façon certaine à développer la réputation enviable sur le plan international dont jouissent la génétique bovine et le savoir-faire québécois en élevage.

Bravo et merci, Jean-Guy Trudeau, pour avoir eu l’audace de faire œuvre de pionnier en développant avec succès un secteur d’activité nouveau pour le Québec. C’est avec fierté que le Temple de la renommée de l’agriculture du Québec vous accueille.